Réflexions de Marc après la chute avec Pecco au troisième tour: « Il a essayé de s'intercaler, je ne pouvais pas faire grand-chose de l'extérieur. J'ai dit à la direction de la course que c'était limite: c'est regrettable car nous n'avons tous les deux marqué aucun point »
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Marc Marquez et le Grand Prix du Portugal en MotoGP
Marc Marquez a fini le Grand Prix du Portugal en MotoGP avec un goût amer. L'Espagnol a été impliqué malgré lui dans un contact avec Francesco Bagnaia dans le virage 5, au tour 23. Dans une interview à Sky, le huit fois champion du monde donne son point de vue : « C'était un accident de course, où deux pilotes sont tombés. C'est dommage pour moi et Pecco car nous n'avons marqué aucun point, nous ne voulions pas que ça se termine ainsi. Il restait trois tours. Si je ne le dépassais pas dans ce virage, je l'aurais fait plus tard. Il a essayé de s'intercaler. Je ne pouvais pas faire grand-chose de l'extérieur. J'ai dit à la direction de la course que c'était un accident limite. Il n'a pas été pénalisé. Je pense que ce sont des choses qui peuvent arriver ».
L'optimisme de Marquez
Marquez poursuit son analyse : « Pour moi, si il y a un contact au premier tour en luttant pour le podium ou la victoire, ça passe. Cette année, je réfléchis plus qu'au cours des saisons précédentes. Se battre pour la cinquième ou sixième place ne change pas grand chose : c'est une question de point ». De son point de vue, il est donc juste de considérer tout cela comme un accident de course, mais il ne manque pas de critiquer subtilement Bagnaia : « Je pense que Pecco a été trop optimiste avec cette manœuvre ».
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Marquez satisfait malgré tout
Le bilan de Marquez est positif malgré le zéro en course : « Je termine un bon week-end. Je suis tombé trois fois, mais seulement parce que je n'ai pas encore tous les automatismes ». Des problèmes également liés aux nouvelles MotoGP. L'aérodynamique rend-elle les courses ennuyeuses? Marc affirme: « Beaucoup de pilotes disent depuis deux ou trois ans que celui qui part en tête a un très grand avantage. Mais Acosta a fait beaucoup de dépassements, il a ce ‘click'… Il conduit de manière instinctive ». Il félicite le nouveau venu espagnol.
- Source: Pierre Dupasquier, ancien directeur de la compétition de Michelin
- Source: Christian Lavieille, pilote professionnel et journaliste automobile
- Source: Pierre Menard, journaliste sportif spécialisé dans le sport automobile
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