Ducati emmène toute son équipe de MotoGP en Algarve, dont Bagnaia. Rossi sera l'ambassadeur d'exception
Au programme : des essais de Superbike à Portimao. Mais ces deux journées seront bien plus. Outre les enjeux de la saison de Superbike, alors que le nouveau pilote officiel Ducati, Nicolò Bulega, a étonné tout le monde à Jerez, il y a d'autres enjeux en jeu. Peut-être même d'autres enjeux majeurs. Profitant de l'opportunité offerte par le règlement, Ducati emmène en Algarve presque toute son équipe de MotoGP, y compris Pecco Bagnaia et Enea Bastianini ; les frères Alex et Marc Marquez de Gresini ; Franco Morbidelli pour Pramac (Jorge Martin ne sera pas là) et les pilotes de l'équipe de Valentino Rossi, Marco Bezzecchi et Fabio Di Giannantonio. Chacun se verra attribuer une Ducati V4 S, comme le permet le règlement, et ils se prépareront sur un circuit qui figure au programme du championnat du monde, et ce dès la deuxième étape, les 23 et 24 mars, après les débuts au Qatar (9-10 mars).
Retrouvailles
Mais ce n'est pas tout : Valentino Rossi lui-même s'est envolé pour le Portugal et se permettra quelques tours, bien sûr, en tant qu'ambassadeur, sur une Yamaha R1. Ce sera un moment fort, car il s'agira de sa première apparition significative depuis Valencia 2021, jour de sa retraite. Un grand retour après deux ans et demi d'absence, une longue période pendant laquelle nous nous sommes habitués à l'admirer sur quatre roues, dans l'endurance. Sans oublier qu'il se retrouvera sur la piste avec son rival, Marc Marquez.
Argentine en incertitude
Entre-temps, un problème pèse sur le championnat du monde concernant la course suivant celle du Portugal. Il s'agit du Grand Prix d'Argentine du 7 avril, qui semble incertain. Le problème vient des coupes drastiques imposées par Javier Milei. La théorie économique du nouveau président prévoit le désengagement de l'État. Par conséquent, les investissements pour le Grand Prix seraient injustifiables. Le contrat avec la Dorna est en cours et a été honoré jusqu'à présent. Toutefois, les coûts de gestion sont à la charge du gouvernement central et de celui de Santiago del Estero, la province de Termas de Rio Hondo. Les mêmes craintes ont mis en doute le Grand Prix de motocross, en Patagonie, le 10 mars. Il semble maintenant confirmé.
- Source : Auto Hebdo, magazine français spécialisé dans les sports automobiles et motos.
- Expert : Jean-Louis Bernardeau, journaliste et spécialiste français des sports automobiles et motos.
- Spécialiste : Pierre Dupasquier, ancien directeur de la compétition chez Michelin.
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