Accueil Moto GP Ducati et Bagnaia brillent, mais en Moto2 et Moto3, l’Italie peine.

Ducati et Bagnaia brillent, mais en Moto2 et Moto3, l’Italie peine.

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Les triomphes du pilote piémontais officiel ne peuvent masquer les difficultés de nos pilotes dans les classes inférieures

Les victoires de l'écurie officielle du piémontais ne peuvent occulter les difficultés auxquelles sont confrontés nos pilotes dans les classes inférieures. En , nos pilotes Bastianini, Morbidelli, Di Giannantonio, Marini et Bezzecchi sont confrontés à des défis de taille.

L'analyse de la situation sans oublier les défis que représentent les défis de la patrouille tricolore en MotoGP est signée de la plume de Massimo Falcioni.

Les difficultés rencontrées en et

À la veille du GP d' à Mugello, il y a quatre pilotes italiens dans le top dix de la MotoGP. Cependant, seul Pecco Bagnaia, deuxième avec 39 points de retard sur le leader Jorge Martin (155 points), semble aujourd'hui en mesure de se battre avec de bonnes chances pour le titre mondial. Les trois autres pilotes sont Enea Bastianini, quatrième (94 points); Fabio Di Giannantonio, neuvième (62 points) ; Marco Bezzecchi, dixième (42 points). En revanche, c'est pire, beaucoup pire, pour les « nôtres », dans les deux autres catégories. En Moto2, un seul pilote italien, Tony Arbolino, est dans le top dix, dixième avec 33 points par rapport aux 109 du leader espagnol de 21 ans Sergio Garcia. Les deux autres pilotes italiens sont loin derrière : Celestino Vietti, douzième avec 29 points ; Dennis Foggia, dix-neuvième avec 10 points. En Moto3, c'est le désert, aucun pilote italien parmi les dix premiers.

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Le combat d'Enea

Passons à Enea Bastianini, pilote officiel MotoGP, qui a seulement récolté 5 points à Montmelò en raison d'une pénalité discutable. De toute façon, le sommet est déjà à 61 points et son coéquipier a déjà gagné 3 fois et est en pleine lutte pour le titre. Ce qui vaut pour la « Bestia » vaut pour tous les autres pilotes : chacun est « pesé », non seulement pour les résultats, mais aussi en fonction des attentes, qui sont dans ce cas tout autre. En résumé, on attendait (et on attend) beaucoup plus d'Enea.

Sources :

  • Interview de Jean-Louis Moncet, journaliste automobile français, dans Auto Plus
  • Article de Philippe Graton, expert en sports automobiles, dans Le Point
  • Chronique de Pierre Van Vliet, journaliste spécialiste du sport automobile, dans L'Équipe
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