La Yamaha Yzr-M1, un condensé de gloire et de défi
Depuis la création de la MotoGP en 2002, la marque Yamaha a toujours été représentée dans la catégorie reine du motocyclisme par la Yzr-M1. Cette Moto, qui a connu plus de 20 ans de carrière honorable, a subi de nombreuses modifications pour s'adapter aux changements réglementaires, mais n'a jamais abandonné la formule des 4 cylindres en ligne avec un châssis deltabox en aluminium. Comme la précédente Yzr500, une machine à 2 temps pour la « vieille » classe 500, la Yzr-M1, ou simplement M1, a connu la gloire des victoires mémorables et les revers des saisons cauchemardesques, tout en écrivant l'histoire du motocyclisme sportif. Elle semblait être née sous une mauvaise étoile, mais elle est rapidement devenue la moto à battre.
Une première saison en motogp marquante
La première M1 a été développée en 2001 avec les pilotes Max Biaggi et John Kocinski, mais c'est Biaggi et l'Espagnol Carlos Checa qui l'ont amenée à ses débuts l'année suivante avec l'équipe officielle. La configuration adoptée pour le moteur représentait un départ du V4 qui équipait la Yzr500, un choix que Yamaha a justifié par sa meilleure adaptabilité à l'excellente partie cycle de la précédente « demi-litre » qu'elle voulait préserver sur le nouveau prototype. Initialement, le 4-cylindres en ligne d'Iwata, équipé de 5 soupapes par cylindre, avait une capacité de 942 cc, mais celle-ci a été augmentée jusqu'à la limite des 990 cc au cours de sa première saison. Et le châssis a également été mis à jour à plusieurs reprises, pour perfectionner le positionnement du moteur et se combiner à des réservoirs de différentes formes.
La chute de 2003 et le renouveau avec Rossi
Malgré des périodes difficiles, notamment en 2003 où elle n'a remporté aucune course, la M1 a su rebondir grâce à l'arrivée de Valentino Rossi en 2004. L'Italien, frustré par l'attitude des dirigeants de Honda qui attribua
En tant que jeune média indépendant, AutoMoto-GP.com a besoin de votre aide. Soutenez-nous en nous suivant et en nous ajoutant à vos favoris sur Google News. Merci !