Les débuts prometteurs d’un pilote italien et son admiration pour un champion brésilien
« Ce sport est ma passion absolue, je suis désormais prêt » déclare Andrea Kimi Antonelli, prêt à replacer l’Italie sur la scène de la Formule 1 le 16 mars prochain. Cela fait quatre ans depuis Antonio Giovinazzi et soixante-dix ans depuis Ascari, le dernier champion italien. Un rêve nourri sous la tutelle de Toto Wolff, qui a repéré le potentiel de ce jeune talent à seulement onze ans en l’intégrant chez Mercedes. « J’aime conduire avec instinct, quand je monte en voiture, je suis toujours au maximum de ma concentration. Je mets passion et détermination dans tout ce que je fais, même quand je joue au bowling avec des amis… je suis trop compétitif ! » raconte le natif de Bologne sur le site de l’équipe allemande.
Les premières expériences
Le parcours d’Antonelli est jalonné de premières expériences marquantes. À l’âge de huit ans, son père Marco l’a caché pour le faire entrer dans le paddock du GP d’Allemagne. « En 2014, nous étions à Hockenheim et je ne pouvais pas entrer dans le paddock car j’étais trop jeune, raconte Kimi. Mon père m’a alors caché sur le chariot des pneus, à l’abri d’un parapluie. Nous avons réussi à atteindre la pit lane où un ami de mon père m’a procuré un pass. Ce fut une expérience absolument incroyable et en y repensant, cela me fait encore rire… »
Ayrton Senna, une source d’inspiration
À Melbourne, sa Mercedes arborera le numéro 12, en hommage à Ayrton Senna. « Dès mon plus jeune âge, j’ai visionné tous les DVD des saisons de F.1., des années 80 aux années 2000. La première fois que j’ai vu Senna, il m’a profondément impressionné. Depuis, c’est mon idole. Même si je n’ai jamais eu la chance de le voir courir en direct, je sais qu’il était à la fois un pilote et une personne incroyablement inspirants », explique-t-il. Ce choix de numéro, il l’a adopté dès ses débuts en monoplace en Formula 4. « J’avais douze ans lorsque j’ai intégré le programme junior de Mercedes, et cela semblait prémonitoire… ce numéro m’a toujours porté chance et j’espère qu’il continuera à le faire en F.1. »
- Jean-Louis Moncet, expert automobile, dans « Coulisses de la F1 »
- La revue « Auto Hebdo », spécialiste des sports mécaniques
- Pierre Van Vliet, journaliste automobile, dans « Le Guide F1 »
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