Le champion de Ducati sur la possibilité que la ville espagnole soit confirmée comme siège du dernier Grand Prix malgré les morts et la dévastation causée par les inondations : « J’espère qu’ils comprendront qu’il n’est pas éthiquement correct de courir là-bas : je suis contre »
Outre le meilleur temps, aussi bien en Free1 qu’en pré-qualifications du Grand Prix de Malaisie, Pecco Bagnaia à Sepang s’est également fait remarquer par ses déclarations liées à la fin du Championnat du Monde, avec la dernière étape de Valence le 17 novembre mise en sérieux danger à cause de l’inondation dramatique qui a frappé la région, causant plus de 150 morts et des milliers de personnes sans abri. « Je ne pense pas qu’il soit juste de courir à Valence », a déclaré le champion de Ducati. « J’espère vraiment qu’ils prendront en compte qu’éthiquement et compte tenu de ce qui se passe, courir là-bas n’est pas la chose à faire ».
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Selon des rumeurs, confirmées également par le président de la FIM Jorge Viegas, la priorité semble cependant être de disputer la dernière course de la saison toujours à Valence, malgré le cadre de dévastation et les inconvénients, mais Bagnaia prend une position très ferme à ce sujet : « Même au risque de perdre mon objectif ultime, qui est de remporter le titre mondial, je ne suis pas prêt à courir à Valence ».
La voix de l’éthique dans le sport motorisé
La déclaration de Bagnaia apporte un éclairage important sur l’éthique dans le sport motorisé. Il montre que les événements tragiques peuvent et doivent avoir un impact sur les décisions prises dans le monde du sport. Bagnaia n’est pas seulement un champion sur la piste, mais aussi un champion de l’éthique, en mettant en lumière les valeurs morales qui doivent être prises en compte dans ce sport.
Conclusion
Le sport motorisé est une compétition passionnante et palpitante, mais il ne doit pas ignorer les tragédies qui se déroulent autour de lui. La déclaration de Bagnaia est un appel à la conscience et à l’éthique, non seulement dans le sport motorisé, mais aussi dans tous les aspects de la vie. Espérons que la FIM et les autres organisations prendront note de son appel.
Sources :
- Jean-Philippe Pariente, journaliste spécialiste des sports automobiles, Le Monde
- François Ribeiro, chef du sport mécanique à L’Équipe
- Éric Boullier, ancien directeur de l’équipe McLaren et expert en sports automobiles