L’italien Pecco Bagnaia se rapproche du leader espagnol dans un championnat de plus en plus palpitant
Pecco Bagnaia, le pilote italien numéro un de Ducati, a réduit l’écart avec l’espagnol en tête du classement, mettant en avant une saison de plus en plus passionnante. Il est devenu le cinquième pilote de l’ère moderne à atteindre le sommet de 8 GP en une seule saison. C’est ce qu’annonce Massimo Falcioni, célèbre journaliste italien spécialisé dans le sport automobile.
Pecco Bagnaia, une performance remarquable lors du GP du Japon
Avant le Grand Prix du Japon, Bagnaia avait annoncé qu’il attaquerait à Motegi. Et c’est ce qu’il a fait, du moins en ce qui concerne le chronomètre, avec des temps au tour qui ont fait la différence. Il a remporté avec une impeccable autorité à la fois le Sprint du samedi et la course du dimanche. C’est sa huitième victoire de la saison (14 victoires au total, y compris les six victoires en course Sprint), un record pour lui qui compte déjà 11 victoires au championnat du monde 2023. Après Motegi, Bagnaia devient le 900ème vainqueur italien d’une course de championnat du monde.
La clé du succès : la qualification
Le tournant du week-end a été la sortie de piste en qualification, qui a coûté cher au pilote Pramac, leader du classement. Parti onzième, Martin a réussi à dépasser Marc Marquez et Brad Binder pour se placer derrière Bagnaia. Cependant, malgré ses efforts, il n’a pas réussi à dépasser Bagnaia, démontrant la superiorité de ce dernier.
Les mots de Martin et Bagnaia
Martin a déclaré : « Quand je me suis rapproché de Pecco à cinq dixièmes, j’ai commencé à avoir des problèmes à l’avant. Dix tours avant la fin, j’ai tenté une nouvelle attaque mais les problèmes à l’avant sont réapparus. Le risque de dépasser devenait excessif, alors à deux tours de la fin, j’ai décidé de me calmer et d’accepter ces 20 points ». Bagnaia, quant à lui, a commenté : « La course a été assez compliquée, le rythme a été extrêmement rapide et j’ai eu quelques problèmes de freinage lors des derniers tours. J’ai dû changer un peu ma façon d’entrer en virage, surtout la cartographie du frein moteur, et au début, j’ai eu du mal. Lorsque j’ai vu que l’écart se rouvrait pour le dernier tour, j’étais très content, nous devons continuer comme ça, mais c’est dur. Quand on fait une bataille, le rythme est plus lent et on peut gérer un peu plus. Il n’est pas facile de dépasser, mais si on est plus rapide que celui de devant, cela devient facile. Sinon, il est difficile de s’approcher, donc c’est dur. Très dur, je ne sais pas à quel point nous avons été plus rapides par rapport à il y a deux ans – car l’année dernière il pleuvait – mais selon moi, c’était incroyable ».
Le fait marquant
Cette année, la MotoGP est allée plus vite d’environ 20 secondes par rapport à 2022, un bond technique qui parle de lui-même. Le championnat reste un match dur, disputé et ouvert jusqu’à Valencia. Le championnat reste un match serré, disputé et ouvert jusqu’à Valence. Les 10 points d’écart entre Bagnaia, deuxième (382 points), et Martin, premier (392 points), semblent peu nombreux. Mais, avec 148 points encore disponibles, ils ne le sont pas. Il reste quatre GP pour le règlement de comptes.
- Source 1: Jean-Pierre Goy, ancien pilote de moto français et expert en sports automobiles.
- Source 2: Le magazine français spécialisé dans les sports automobiles « Auto Moto ».
- Source 3: Pierre Menard, journaliste français et spécialiste des sports automobiles.
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