Andrea Iannone, 35 ans, fait son retour en MotoGP après 5 saisons d’absence
Après une absence de cinq saisons, le pilote de 35 ans, Andrea Iannone a été rappelé par l’équipe de Valentino Rossi. Ses deux objectifs pour le vendredi étaient de ne pas tomber et de rester en dessous du gap de 2 secondes. Il a réussi à atteindre ces deux objectifs.
Andrea Iannone, revenant temporairement sur le circuit de Sepang pour le pénultième tour du championnat du monde 2024, a marqué un temps final de 1’59″618 lors de la FP2, se classant 21e, à 1″939 du leader Pecco Bagnaia, avec un temps de 1’57″679. Ses objectifs étaient clairs : ne pas faire de dégâts, donc ne pas tomber, et rester en dessous du gap de 2 secondes. Objectifs atteints.
Andrea Iannone et son retour audacieux
Il y a eu de nombreuses critiques, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du milieu, concernant cette décision de retour qualifiée d’au moins « audacieuse », une simple question de business. Iannone ne pouvait que dire oui à l’appel de Rossi en MotoGP après une saison 2024 positive dans le championnat du monde SBK, finissant finalement huitième, avec comme point culminant une victoire à Aragon, une deuxième place, trois troisièmes places et sept quatrièmes places.
Les obstacles à surmonter
Sur le plan technique et compétitif, ces transitions ne sont jamais faciles, ni sans risques, tant pour l’image du pilote que de l’équipe. Les SBK et MotoGP ont des motos complètement différentes et sont deux mondes différents en tous points. Dans le passé, seuls Bayliss, Ben Spies et Cal Crutchlow ont connu un succès relatif dans le passage de la SBK à la MotoGP.
Pas d’erreur pour Andrea Iannone
En somme, lors de cette première journée à Sepang, Andrea Iannone n’a pas réalisé l’exploit, mais il sort la tête haute de ce retour non programmé en MotoGP. Le pilote de Vasto mérite néanmoins des éloges : il n’a commis aucune erreur, s’est amélioré tour après tour, a suivi sans broncher les indications (certains disent les « ordres »), prêt à donner tout ce qu’il a lors des deux courses du samedi et du dimanche. Les temps de « Iannonecannone » sont loin derrière. Et c’est tant mieux.
- Antoine Besse, journaliste spécialisé dans les sports automobiles et motos chez Auto Moto
- Audric Doche, expert en sports automobiles et motos chez Caradisiac
- Léo Turrini, spécialiste des sports automobiles chez Quotidiano Nazionale, auteur de nombreux livres sur Ferrari
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