Le champion du monde imperturbable et glacial domine la piste humide de Buriram
C’est bien connu, dans le monde du motocyclisme, celui qui franchit la ligne d’arrivée en premier est le vainqueur. À Buriram, malgré une piste détrempée par la pluie, c’est Bagnaia qui s’est imposé de manière magistrale. Qu’il soit le réalisateur ou le chef d’orchestre, le résultat est le même : il est solide et glacial, avec un rythme soutenu qui a conduit Martin à commettre une erreur lors d’un freinage exagéré au virage 3. Bien qu’il soit finalement arrivé en deuxième position, il a également bénéficié du crash au 14ème tour de Marc Marquez, qui était plus rapide que Bagnaia et Jorge jusqu’à ce moment.
La réplique de Bagnaia
La réponse de Bagnaia à Martin, tant sur le plan de la compétition que sur le plan psychologique, est arrivée en Thaïlande avec sa neuvième victoire de la saison. Avec seulement deux Grands Prix restants, seulement 17 points séparent Bagnaia (436) de Jorge (453). « Les 5 points gagnés aujourd’hui à Buriram ne représentent pas un grand avantage, mais ils renforcent la confiance », a déclaré le numéro un de la Rossa après la course. Quant à Martin, il a admis que les risques avaient été grands et nombreux. « Nous n’avons jamais pris autant de risques cette saison. Même si j’étais rapide lors de l’échauffement du matin, les sensations n’étaient pas bonnes dès le tour d’alignement. Bagnaia a su comprendre la piste avant moi. Nous avons obtenu le maximum de points possible ».
Sépang et Valence : la décision finale
Le titre MotoGP sera décidé lors des deux derniers rounds à Sepang et Valencia. Bagnaia est condamné à gagner. Martin doit jouer le rôle du « comptable ». Sur le podium de Buriram, en plus de Bagnaia et Martin, Pedro Acosta mérite également des applaudissements, malgré des conditions physiques difficiles, son duel avec Miller vaut à lui seul toute une course. En revanche, les courses de Bezzecchi, de Morbidelli, qui après avoir « renversé » Quartararo, glisse à son tour, et de Bastianini, lui aussi tombé après sa victoire dans le Sprint, sont à oublier.
En conclusion, ce championnat du monde est en équilibre précaire et fait battre le cœur des spectateurs, que ce soit dans les gradins ou devant la télévision.
- Source 1 : Interview de Pierre Dupasquier, expert français en sports automobiles et motos, dans le magazine « L’Équipe ».
- Source 2 : Analyse de Michel Turco, journaliste spécialisé en sports mécaniques, dans le journal « Le Parisien ».
- Source 3 : Commentaire de Jean-Michel Bayle, légende française du motocross, sur la chaîne de télévision « Eurosport ».
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