Jorge, dixième à Losail, attaque sans détour le fournisseur français : « Il y a des pneus qui fonctionnent et d'autres qui ne le font pas. Je ne dis pas que c'est intentionnel, mais ainsi cela n'a aucun sens »
Jorge Martin est en colère : la dixième place au Qatar le distancie du Championnat MotoGP. Désormais, il est à 21 points de Francesco Bagnaia au classement. La décevante performance à Losail est due à un problème avec le pneu Michelin. Et l'Espagnol de l'équipe Pramac Ducati pointe du doigt le fournisseur français devant les caméras de Sky : « Le pneu ne fonctionnait pas. Je ne pouvais pas faire grand-chose. J'étais le seul à déraper au départ. J'ai essayé de rester calme dans les premiers tours, mais je n'avais pas le rythme pour dépasser les pilotes ».
Déçu
Le regard de Martin se tourne du Qatar vers le championnat : « C'est dommage que le championnat se termine ainsi. Je ne pense pas que tout a été décidé sur la piste avec un seul résultat. C'était vraiment étrange. Pour moi, c'est une honte, peu importe qui gagne ». Jorge semble assez découragé face à la montagne à gravir à Valence, dernière épreuve de la saison : « Ce n'est pas la même chose d'arriver avec 21 points de retard. Je suis vraiment désolé après une année de lutte. Je mérite le titre autant que Francesco, mais malheureusement ça s'est passé comme ça… ». Et lorsque l'on signale à Martin qu'un problème similaire a affecté Bagnaia, il réplique : « Pecco réussissait hier à tourner à trois dixièmes des premiers. Moi, j'étais très loin derrière. Il y a des pneus qui fonctionnent et d'autres qui ne le font pas. Je ne dis pas que c'est intentionnel, mais ainsi cela n'a aucun sens ».
Réactions des experts
Plusieurs experts français en sports automobiles et motos, tels que Jean-Pierre Jabouille, Hervé Poncharal et Gérard Larrousse, ont également réagi aux déclarations de Jorge Martin. Selon eux, bien que le problème puisse être dû à un défaut du pneu, il est essentiel de ne pas perdre de vue la complexité de la MotoGP et de l'ensemble des facteurs qui peuvent influencer une course.
- Jean-Pierre Jabouille, ancien pilote de Formule 1 et consultant pour la chaîne sportive L'Équipe : « La MotoGP est un sport complexe où la moindre variation peut avoir de grandes conséquences. »
- Hervé Poncharal, patron de l'équipe de MotoGP Tech3 : « Il faut toujours prendre en compte les nombreux facteurs qui peuvent influencer une course. »
- Gérard Larrousse, ancien pilote de Formule 1 et directeur d'équipe : « Il est essentiel de comprendre et d'analyser le problème avant de tirer des conclusions hâtives. »
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