Le champion Ducati doit faire face à des défis après le 11e temps aux essais
Le champion en titre de Ducati, Francesco Bagnaia, n'a pas entamé le Grand Prix d'Australie de la MotoGP dans les meilleures conditions. Après avoir terminé à la 11e place lors des FP2, il devra passer par le Q1. Malgré ce début difficile, Bagnaia reste optimiste. Il a partagé ses impressions avec les journalistes de Phillip Island : « Je ne suis pas aussi mal que lors du Grand Prix d'Indonésie. Mon rythme est plutôt bon. Les problèmes ont commencé lors de l'attaque de temps, en montant la gomme tendre à l'arrière. Peut-être aurait-il mieux valu commencer directement avec le soft pour comprendre le comportement ». Une décision qui a été mûrement réfléchie : « Nous avons préféré penser en termes de course ».
Un comportement inacceptable sur la piste
Bagnaia n'a pas digéré certains comportements observés sur la piste, comme le train de pilotes qui s'est formé derrière lui lors des FP2 pour avoir un bon sillage : « Lors de la deuxième tentative, j'ai remarqué une dizaine de pilotes qui temporisaient comme c'est le cas en Moto3. De mon point de vue, ce n'est pas admissible. Nous sommes en MotoGP et nous devrions donner l'exemple. Nous ne parlons pas d'un ou deux pilotes, mais de dix pilotes qui ont ralenti pour chercher le sillage. Comme toujours, j'étais le premier du groupe et j'avais tous les autres derrière moi ». Selon le champion du monde 2022, la situation n'aurait pas beaucoup changé s'il avait lui-même ralenti : « Si j'avais roulé doucement, personne ne m'aurait dépassé. La seule chose à faire était d'accélérer ».
Des problèmes techniques à résoudre
L'analyse de Pecco se déplace sur le plan technique : « J'ai d'importants problèmes d'accélération et de traction. Dans les courbes rapides, ma moto devient trop agressive et nerveuse. Je perds deux dixièmes de seconde par rapport à Martin entre le dernier virage et l'arrivée, c'est incroyable ». Pecco a ensuite analysé la décision d'inverser la course sprint et la longue course : « C'est une bonne chose. Il sera difficile d'ouvrir les stands dimanche, car des rafales de vent de 50 km/h et plus sont prévues. Nous avons bien fait de travailler avec le pneu le plus dur en vue de la course. Demain sera une journée chargée ».
- Source 1 : Le Monde, expert en actualité du sport automobile.
- Source 2 : L'Équipe, magazine français spécialisé en sport mécanique.
- Source 3 : Auto-Moto, référence en matière de sport automobile en France.
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