L'espagnol de Ducati Pramac: «L'avertissement ne me conditionne pas, mais la règle sur les pneus n'a pas de sens. Je ne m'attendais pas à être 4ème et j'ai donc subi une pression énorme. Je veux voir les données d'Alex Marquez pour comprendre comment il a pu être aussi rapide avec la même moto».
Jorge Martin a repris 2 points à Pecco Bagnaia après la course de sprint en Malaisie, mais ne cache pas les difficultés rencontrées. « Je ne m'attendais pas à être quatrième après le premier virage et cela n'a pas été facile: la pression des pneus est devenue très élevée et je ne pouvais pas conduire », déclare l'Espagnol de la Ducati Pramac. « J'ai ensuite changé mes lignes et compris comment récupérer et j'ai réussi à dépasser Bagnaia : je suis content de la deuxième place ».
Des données à étudier
Cependant, Martin n'a rien pu faire contre Alex Marquez, qui a montré une allure irréprochable dans la seconde partie du sprint : « Je veux voir les données d'Alex car il est difficile de comprendre comment il a pu être aussi rapide avec la même moto, nous espérons donc pouvoir progresser ». Jorge aborde ensuite le sujet de l'attention portée à la pression des pneus, car il a déjà reçu un avertissement qui l'expose à une sanction (3″ sur le temps de course) en cas de récidive : « Je ne porte pas plus d'attention que d'habitude car nous sommes tous plus ou moins proches et tu dois juste réfléchir si tu veux faire une course en tête ou derrière pour gérer la pression : je pensais être premier ou deuxième et je me suis retrouvé quatrième, la pression est donc montée en flèche. Si j'avais pensé être quatrième, j'aurais eu la bonne pression ».
Un travail à achever
Les perspectives de championnat pour Martin restent bonnes, bien que l'Espagnol ne soit pas vraiment rayonnant : « Je suis content, mais j'aurais aimé gagner – dit-il -. Ce n'était pas ma course et j'espère pouvoir accomplir mon travail demain en course : nous devons toujours suivre notre stratégie, mais aujourd'hui nous pensions être plus en avant, sans avoir à penser aux pressions. C'est une règle sans sens qui n'offre pas aux pilotes la possibilité d'exprimer leur vitesse, mais qui fait travailler les techniciens ».
- René Metge, ancien pilote de rallye et directeur du Dakar, Magazine Auto Hebdo
- Alain Prost, quadruple champion du monde de Formule 1, L'Équipe
- Pierre Gasly, pilote de Formule 1, France Info
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