« Jorge Lorenzo, il m’a fallu du temps pour le jauger », a déclaré Tardozzi à GPOne à propos du pilote le plus difficile qu’il ait jamais dirigé.
« Aujourd’hui, nous sommes toujours en excellents termes, mais cela a pris du temps, aussi parce que lorsqu’il est arrivé chez Ducati, il était déjà cinq fois champion du monde… Il nous a fallu du temps pour nous comprendre.
« Pour être honnête, il m’a fallu du temps pour comprendre Francesco Bagnaia aussi.
« Pecco est un type d’une honnêteté intellectuelle unique, mais il faut savoir certaines choses pour pouvoir lui convenir, tout le monde ne lui convient pas.
« Il est tellement pointilleux sur certaines choses qu’il faut savoir ce qui le dérange. Il est essentiel de ne pas s’opposer dans certaines situations. »
Andrea Iannone et Andrea Dovizioso étaient le duo Ducati dont la rivalité était la plus féroce, selon Tardozzi.
« Absolument, mais ne pensez pas que Dovizioso était facile à gérer. Il est parfois très difficile de le faire changer d’avis. C’est un très bon gars mais aussi un peu une tête de mule ! »
Comment éviter les conflits inter-équipes ?
« Je n’ai pas de secret mais il est important de trouver une bonne relation avec un coureur, ce qui ne veut pas dire qu’il faut toujours s’entendre.
« J’ai eu une dispute avec tout le monde au moins une fois, et avec certains encore plus. Quand ils se rendent compte que vous dites certaines choses, ils le reconnaissent. »
Y aura-t-il des problèmes entre Bagnaia et son nouveau coéquipier chez Ducati, Enea Bastianini ?
« Ils vont bien ensemble. Un matin, je suis descendu pour le petit-déjeuner et je les ai trouvés en train de parler l’un à l’autre. Au déjeuner et au dîner, ils étaient toujours à la même table, sans que personne ne leur dise de le faire.
« Ils ont compris que la collaboration est fondamentale. Ils savent aussi que nous les aiderons de la même manière, et qu’ils auront les mêmes chances de gagner. »
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