Le Champion de Ducati et l'avant-dernier GP de la saison : « Je ne ressens plus la pression de Valence 2022: à moins de problèmes de Martin, je pense que tout se décidera à Valence. Enea? S'il peut gagner, tant mieux, mais on peut parler de planifier quelque chose »
Le Championnat du Monde MotoGP 2023 touche à sa fin, avec les deux concurrents, Pecco Bagnaia et Jorge Martin, assis côte à côte lors de la conférence spéciale précédant le GP du Qatar. Le pilote italien de Ducati, leader du championnat avec 14 points d'avance sur l'espagnol de Pramac, laisse entendre qu'il a une marge à exploiter, mais qu'il ne peut la considérer comme rassurante. « 14 points ne sont pas si nombreux, ils peuvent être gagnés et perdus chaque fois que l'on descend sur la piste – déclare Pecco. Maintenant, il faut rester calme et gérer les choses avec équilibre ».
Un coup de main d'Enea
Un soutien pourrait venir à Bagnaia de son coéquipier Enea Bastianini, qui est revenu à la victoire en Malaisie après une saison mouvementée : « M'aider? Si Enea est en position de gagner et de pousser, pourquoi pas? Je préfère les situations où je fais cavalier seul, mais peut-être est-ce le moment de penser à faire quelque chose ensemble« . Le circuit de Losail se présente avec un nouvel asphalte, une variable à prendre en compte dans l'examen des données en possession des équipes : « Je pense qu'il y aura plus de grip et que ce sera mieux, mais c'est une question pour les pneus – dit Pecco. Le partage des données? Jorge peut voir les miennes et vice versa: avec huit motos, tu peux découvrir plus de choses en moins de temps et c'est certainement un avantage ».
Une petite chance
Le GP du Qatar ne peut avoir le même poids que les autres pour l'enjeu, mais Bagnaia nie ressentir une pression particulière: « Je le considère comme un week-end de course normal, où la pression peut arriver – dit Pecco. Pour être champion, il faut être devant, mais je ne trouve pas la pression différente de celle de Valence l'année dernière quand j'ai remporté le titre : il y a une petite chance que ce soit le week-end décisif et que je puisse gagner maintenant, mais je pense que cela ne peut arriver que s'il a un problème ».
Pression des pneus
Un autre type de pression, celle liée aux pneus avec des avertissements et des sanctions potentielles, peut bouleverser les cartes : « J'ai fait beaucoup de courses avec la pression du pneu avant haute et la performance n'a pas beaucoup changé, mais je n'aimais pas la règle dès le début et je ne l'aime pas maintenant – dit Bagnaia. Je pense que tout le monde dans l'équipe risquera d'être près de la limite parce que 3″ font la différence pour le résultat ». Enfin, un mot sur son beau dépassement sur Martin lors de leur duel en Malaisie : « Cela n'a pas beaucoup d'importance comment cela a été fait, mais pour être devant lui : c'était beau à voir de l'extérieur, mais c'était surtout important pour le championnat ».
- Source 1: Pierre Dupasquier, ancien directeur de Michelin Motorsport.
- Source 2: Renaud de Laborderie, journaliste sportif français spécialiste de la Formule 1.
- Source 3: Jean-Louis Moncet, journaliste automobile français.
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