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ANALYSE : Qu’est-ce que le « porpoising » et pourquoi cause-t-il des maux de tête aux écuries de F1 lors de la course de pré-saison 2022 ?

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Le mot « porpoising » est de nouveau à la mode en , après avoir été largement absent du vocabulaire au cours des 40 dernières années – lorsque nous avions des voitures à effet de sol…

Pratiquement toutes les équipes se sont plaintes du phénomène dès le premier jour de course de la nouvelle génération de voitures.

Un violent rebondissement sur la suspension à grande vitesse est ce que ressent le conducteur. La cause est aérodynamique : le bord d’attaque du plancher, ou peut-être l’aile avant, est poussé de plus en plus près du sol à mesure que la force d’appui qui agit sur lui augmente. Plus il se rapproche du sol, plus l’effet de sol est puissant, car l’air s’engouffre toujours plus vite dans l’espace qui se rétrécit.

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Cela augmente la différence de pression entre les surfaces inférieures et supérieures, augmentant ainsi encore plus la force d’appui – jusqu’à ce qu’elle décroche. A ce moment, une grande partie de la charge est soudainement relâchée, l’avant de la voiture se soulève soudainement en réponse – ce qui permet à l’effet de sol de recommencer à fonctionner ! Répétez l’opération de façon cyclique jusqu’à ce qu’il soit temps de freiner pour le virage…

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Avec beaucoup plus d’appui sous la carrosserie, des suspensions plus rigides et des pneus plus rigides (donc moins d’effet amortisseur), le problème est revenu en force. Aucune des équipes n’avait vu cet effet en simulation. Dans une soufflerie, même la ceinture la plus rigide de la route roulante est plus flexible que la surface de la piste, et il n’est pas vraiment possible de modéliser avec précision la dynamique des ressorts et des amortisseurs dans cette situation.

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Les équipes se retrouvent donc dans la même position que les pionniers de l’effet de sol de la fin des années 1970 et du début des années 1980, à essayer de rendre le dessous de la voiture un peu moins critique – soit en changeant la forme des surfaces, soit en ajustant la suspension.

Ironiquement, les astuces hydrauliques des suspensions qui viennent d’être interdites auraient été très utiles à cet égard…

Il sera fascinant de voir comment les équipes feront face à cette demande imprévue. Mais elles y feront face, c’est certain.

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Laura T. est une rédactrice passionnée de sport automobile. Elle a étudié le journalisme et la communication à l'université de Toulouse. Après avoir obtenu son diplôme, elle a été embauchée par Automoto-gp.com, un site d'actualité consacré à la Formule 1 et aux autres sports automobiles. Elle adore écrire des articles sur les courses automobiles et les coulisses du monde du sport automobile. Grâce à sa passion et à sa compréhension de l'industrie, elle est devenue l'une des principales rédactrices pour le site. Elle est aussi membre de l'équipe organisatrice des Grands Prix de France et a été nommée ambassadrice de l'Automobile Club de France. Depuis qu'elle a rejoint Automoto-gp.com, elle a écrit des centaines d'articles et a fourni des informations précieuses aux lecteurs du site.